Cette sonate, écrite en 1985, est la première oeuvre dont le compositeur, alors âgé de 26 ans, fut vraiment satisfait et qu'il n'a jamais révisée. L'attachement du musicien pour le caractère grave, poétique et intensément expressif du violoncelle l'a poussé à donner le meilleur de lui-même dans les trois mouvements de cette oeuvre, tout en soignant aussi particulièrement la partie de piano, où la richesse des accords et l'écriture polyphonique contribuent à la densité poétique et à l'impression d'hédonisme sonore qui, l'auteur l'espère, dominent toute la partition. Deux mouvements lents, graves, contemplatifs, d'allure assez rhapsodiques, encadrent un mouvement central qui, lui, est une véritable déflagration d'énergie et d'enthousiasme parfois très véhément, qui finissent par se dissoudre dans une poussière d'étoiles qui conduit au dernier mouvement, plus concentré et évocateur encore que le premier.
I Mystère : 00:06:00
II Mouvement : 00:04:30
III Hymne à la nuit : 00:06:30