Dixit Dimitri TCHESNOKOV, Ethéria est peut-être son œuvre la plus étrange. Il s’est amusé ici à appliquer les techniques sérielles sur l’heptaphonie. Ainsi, dans chaque phrase musicale on retrouve les sept notes de « l’échelle blanche ». L’esprit de l’œuvre est l’éther dans tous les sens du mot : le gaz très léger au-dessus des nuages, la « forme de l’air la plus pure » selon PLATON, un « élément qui n’existe que dans la sphère céleste et dont la particularité est de se mouvoir en cercle » selon ARISTOTE, mais aussi la substance pharmaceutique connue pour ses effets.
Magali MAHIEUXE