Les deux chœurs pour voix égales : « Ma chanson » et « Le rondo du petit chat » sont directement liés aux lieux et paysages dans lesquels l’auteur-compositeur a passé son enfance : maison à deux étages avec terrasse et jardin, mitoyens d’autres maisons et d’autres jardins. Chaque soir, on pouvait entendre les appels de chats et de chiens, lesquels voisinaient avec plus ou moins de tolérance les uns envers les autres.
Il n’était pas rare que « la petite fille », à l’écoute de la nuit, entonnât, à la fenêtre de sa chambre, une brève « chanson inventée » s’adaptant à la saison, à l’heure du jour, à l’humeur du moment. Certains soirs d’été, les chats du voisinage s’appelaient, se guettaient, se poursuivaient.
Attraper l’un d’eux, le cajoler et l’héberger quelques jours en le régalant de friandises, faisait partie du jeu.