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Cette courte pièce a été écrite pour célébrer le 300ème anniversaire de l’orgue Andreas Silbermann de l’église Sainte-Aurélie de Strasbourg (1718). Le compositeur a adapté son écriture aux particularités de cet instrument. Par son titre comme par son contenu musical proche de l’improvisation, l’œuvre rend hommage à la liberté d’écriture des maîtres du baroque primitif. Le langage harmonique est ici, de manière exceptionnelle chez le compositeur, quasi strictement tonal.