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Écrire une Passion peut paraître absurde. Il faut bien admettre que les Passions de Bach, sont à jamais parmi les plus grands monuments de la musique, elles restent incomparables. Je n’ai donc pas cherché à rivaliser avec les maîtres du passé, j’ai simplement eu envie d’apporter mon propre commentaire musical et pour se faire, de changer la structure globale de cet oratorio. On retrouve l’usage du leitmotiv, de thèmes et cellules thématiques cycliques, procédés chers aux compositeurs d’opéras (je pense en particulier à Wagner). J’ai par ailleurs refusé l’usage du récitatif par besoin de n’épargner aucun mot, le besoin d’approfondir et de soupeser chaque syllabe à la manière du chercheur d’or qui tamise encore et encore pour récolter les précieuses paillettes d’or. L’idée d’écrire une Passion ne date pas d’hier. Déjà au cours de l’écriture de mon Requiem, je rêvais secrètement de cette rencontre future avec Saint Jean. Je savais qu’avec cette intention, je me préparais à suivre les apôtres et à marcher dans les pas du Christ pour l’accompagner jusqu’à la croix.
I - Prélude
II - Au delà du torrent Cédron
III - La coupe que me donne le Père, ne dois-je pas la boire?
IV - Qui cherche la vérité écoute ma voix
V - Voici l'homme
VI - Crucifie!
VII - Ils prennent Jésus
VIII - Golgotha
IX - Tout est fait
X - Ténèbres
XI - Il en jaillit du sang et de l'eau
XII - Ô Mère, Source d'Amour
XIII - Au tombeau de Jésus