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L'alto-solo est ici la voix criant dans le désert : chaleureuse, lyrique, inspirée, et de plus en plus à chacune de ses interventions. L'orchestre à cordes qui lui répond (qui peut être réduit à un quatuor à cordes) évoque un univers étranger, plus froid, qui ne se laissera pas transfigurer par la voix prophétique du soliste. A la fin, après l'évanouissement du vent du désert, celle-ci plane encore, solitaire et pure.