A propos de l'auteur : MERCK Armand

MERCK Armand

Armand Merck (Liège 1883 - Meudon 1963) commence des études de cor et d’écriture dans sa ville natale avant de s’établir à Paris pour suivre les cours de Vincent d’Indy à la Schola Cantorum. Auteur de plusieurs opéras (dont Tarass Boulba d’après Gogol), de cycles de mélodies, d’œuvres symphoniques et d’une abondante production de piano et de musique de chambre, il s’inscrit dans la lignée de l’école post-franckiste, dont l’influence, déclinante après la Grande Guerre, ne s’est pas moins propagée assez loin dans la première partie du XXème siècle. La fidélité à des principes constructivistes que la modernité, dans le sillage de Debussy, semblait avoir définitivement condamnés, fut souvent payée, chez nombre de compositeurs, au prix de la disgrâce. A ce titre, il est remarquable de constater qu’un homme comme Merck, malgré une esthétique délibérément datée, n’en fut pas moins défendu par des musiciens aussi divers que Florent Schmitt, Charles Münch, Georges Auric, Edouard Souberbielle, et même Olivier Messiaen ; et on est en droit de penser que sa musique, servie en son temps par des interprètes comme Walter Straham, José Iturbi, Yvonne Astruc, Yvonne Loriod et l’Ensemble Marie-Thérèse Ibos (création du quintette avec piano), ne saurait tomber dans l’oubli.

Armand Merck laisse plusieurs pièces pour violon : Une première sonate dédiée à Eugène Ysaÿe, un Poème et un Andante dédié à la violoniste Madeleine Bloy-Souberbielle, fille de Léon Bloy.

Alexis Galpérine

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