Musique de Bruno Rossignol, texte de Jean-Yves Agard
Traduction en occitan limousin de Patrick Ratineaud
Le texte de "La fin dau monde" aborde essentiellement le thème de la transmission. On y découvre une soirée familiale en Périgord Vert, le soir de la grande tempête de 1999 . Alors que le réveillon se prépare paisiblement au sein de la famille, la tempête, personnifiée sous la forme du diable "châtieur", va reprendre son dû, de manière extrêmement violente.
Le texte est en Occitan contemporain, une langue qui est, elle-même, en danger de disparition. Ainsi, la tempête de 1999 est proposée comme allégorie d'instrument de destruction culturelle dans les esprits et les paysages… D'une "fin du monde" éponyme, le conte suggère de réveiller quelques consciences afin d'éviter la fin "d'un" monde.
L’œuvre musicale se découpe en 17 tableaux et met en jeu 1 récitant, une mezzo-soprano, un chœur d’enfants, un chœur d’adultes et un orchestre symphonique, souvent réduit à une instrumentation qui inclut une vielle à roue et un riche instrumentarium de percussions.
NOMENCLATURE
Mezzo-soprano
Récitant
Vielle à roue
Choeur mixte SATB
Harpe, piano
Flûtes, hautbois, clarinettes div., clarinette basse
bassons
Cors div., trompettes div.
Violons 1 et 2, altos, violoncelles, contrebasses
Timbales, percussions div.
PUBLICATION RÉALISÉE AVEC LE SOUTIEN DU FONDS POUR LA CRÉATION MUSICALE