Etant sensible aux accents du latin dans nos églises - comme nombre d'autres auteurs et compositeurs -, bien des désinences des mots de cette langue enchantent mes oreilles de musicien par les harmoniques qu'elles créent. Un peu comme dans la tradition boeun- bouddhiste du Tibet où cinq « syllabes-germes » servent à révéler la nature essentielle de l'esprit aussi bien qu'à libérer sa créativité, la langue latine détient en elle un dessein divin d'élévation, accessible à toutes les nations.
La terminaison en orum évoque pour moi, dans une appréciation très personnelle, une osmose d'un son d'orgue dans un lieu ou encore un instrument campanaire avec toutes les déclinaisons de couleurs qu'il déploie...