Moins connu en Occident que le haïku, le tanka est un court poème de cinq vers. Cette forme est pourtant le moule invariable de presque toute la poésie japonaise dont en réalité le Haiku est issu en ne conservant que les trois premiers vers.
J’ai choisi ainsi des tempi lents, des nuances souvent en demi-teintes, une tessiture restreinte de la voix, sans artifices ni virtuosité, une économie de moyens dans le jeu du piano, des accords qui s’étirent, suspendus un instant dans le temps et qui s’amenuisent inévitablement vers le silence.