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Inspiré par l'épisode de l'abandon d'Agar et d'Ismaël par Abraham (Genèse, XVI), rapporté par Tabarî dans sa Chronique, cette pièce, conçue comme une chaconne, évoque dans ses sept variations les errances d'Agar partie en quête d'eau dans le désert : "Elle monta ainsi jusqu'à sept fois sur les collines de Çafa et de Merwa. Ismaël se mit à pleurer, suivant l'usage des enfants lorsqu'ils se trouvent sans leur mère; et, ayant frappé du talon, une source parut sous son pied." A la fin, le miracle se produit, faisant émerger la source sous le pied d'Ismaël...
Fidèle à la technique de « cire et or » utilisée par Jean-Louis Florentz dans ses œuvres, consistant à superposer différents niveaux de signification, la pièce fait également référence par son titre à la pièce éponyme de Bernard-Marie Koltès, tout en faisant écho à ce conseil de Messiaen à Florentz lui disant de « retourner le plus souvent possible à vos déserts africains ».
